L’Ancrage et L’Enracinement

S’ancrer, c’est une posture. Une habitude à prendre car cela ne vous aura pas échappé, nous vivons une période de grands changements, une période qui peut nous bousculer, qui peut nous faire parfois plier et nous déraciner.

S’enraciner à notre Terre Mère Gaia, c’est comme un geste d’amour à soi même. C’est les actions que l’on met en place pour accompagner notre ancrage.

Prendre ce temps dans une journée pour planter profondément nos racines jusqu’au soleil central de la terre peut littéralement changer notre façon de vivre la journée.

N’hésitons pas à prendre ce temps, pour marcher dans un bois, une prairie, câliner un arbre, remercier une fleur, jardiner.

Méditons en harmonie avec la nature, Dansons énergiquement, redonnons à nos corps l’énergie nécessaire pour rayonner ce que nous sommes réellement.

Alors nous pouvons vivre pleinement les instants, réussir à nous stabiliser lors d’une situation mouvementée, être présent à soi et mieux être à l’écoute de nos corps.

En nous encrant, nous stabilisons nos émotions, mais aussi notre mental, nous incarnons complètement notre verticalité.

Sans ancrage, nous pouvons avoir l’impression d’être à coté de soi, de ne pas être dans l’instant présent, nous assimilons moins facilement, nous avons du mal à prendre des décisions.

Cependant l’ancrage ne suffit pas, il est tout aussi important de se connecter aux énergies cosmiques.

Parfois nous préférons soit avoir les pieds sur terre, soit la tête en permanence dans les étoiles, il est important d’être relié aux deux pour assurer notre verticalité et nous ressourcer en intégralité.

S’ancrer donc pour être mieux concentré, mieux centrer en nous même, en notre cœur véritable.

S’ancrer pour être plus stable dans nos actions, plus aligné dans nos prises de décisions.

Se relier au « ciel » pour  un alignement parfait, pour se ressourcer et permettre à cette énergie essentielle (essence - ciel ) de nous nourrir pleinement, intensément.

À l'aube de ce mois de septembre, juste là dans ses débuts parfois turbulents pour certains, déconcertants pour d’autres, je vous invite à vous poser et à regarder à l’intérieur de soi. Souhaitez-vous vraiment suivre le chemin dictait par votre mental? et si  nous n’étions pas obligés ! 

Obligé de tomber dans cette frénésie de rentrée, dans ce mouvement qui génère parfois de l’impatience, parfois des angoisses, parfois des peurs d’être submergé. 

Et si nous vivions cette période à notre rythme tout simplement. À l’écoute de nos corps, de nos envies, de nos possibilités d’action, de notre fatigue parfois. Je sais, vous allez me dire que ce n'est pas facile, les enfants, la famille, le travail… oui je comprends que trop bien mais vous, vous dans tout cela, vous en êtes où? 

Septembre pour moi est un mois de douceur, de calme. Le soleil est entré dans le signe de la vierge associé à l’élément Terre alors que nous étions le mois

dernier au contact de l’élément feu. 

Le feu donne la vie, la Terre lui permet de s’incarner. 

Alors en septembre, tentons de rester au calme, prenant contact avec notre intériorité afin de mettre en lumière ce que nous voulons incarner les mois prochains avant de rentrer dans notre grotte pour l’hiver et laisser ainsi les graines germer à leur rythme, ne pas perdre de temps avec le futile, le faux, le rythme biaisé par les médias ou nos croyances personnelles.

Non, septembre n’est pas obligé d’être le mois d’une rentrée folle et au pas de course, nous pouvons faire chaque pas à notre rythme en laissant de coté les jugements et les remarques. Notre été fut pour beaucoup d’entre vous bien moins facile que ce que l’on n’imagine. 

On nous demande de prendre des décisions, de se positionner: est-ce que je me mets au service de mon ombre ou de ma lumière? On nous montre nos ombres d’un peu plus près...oui mais dans le but de voir la lumière que parfois on refuse de regarder. 

Ce serait tellement bien si on brillait désormais qui nous sommes. Ça passe effectivement par des changements, par des effondrements de croyance, c’est un travail de sculpter ses corps dans la lumière.

 09/2023

L’hiver approche doucement et avec lui tout ralenti. C’est la saison où je rentre dans ma grotte pour me poser et prendre soin de moi, prendre soin de toutes ces graines, ces idées, ces compréhensions qui ont germé dans ma tête, dans mon corps cet Automne.

Et quel Automne ! j’entends ici et là : on ne se pose pas, tout va très vite, les énergies me bousculent trop. Alors oui cet Automne, nous avons été chalengés, encore me diriez-vous. Oui encore, comme pour nous rappeler que nous ne pouvons plus faire semblant de ne pas voir, de ne pas entendre les cris incessants de notre âme et nos corps subtils de ne pas fermer les yeux face aux changements.

Et en même temps, il ne nous est pas demandé de tout abandonner, juste regarder, ouvrir les yeux sur ce que nous nous voulons plus, juste s’alléger vraiment, se dépouiller sincèrement,

J'ai été aussi chalengé beaucoup sur cela cet automne...le dépouillement.

Alors oui, on nous le dit en Automne comme notre mère nature, laissons nos feuilles mortes tombées afin de laisser place...oui mais place à quoi, à qui. Beaucoup ont bien compris qu’ils ne vibrent plus avec différents aspects de leur vie...oui mais alors qu’est-ce que l'on fait de ça ? L’hiver qui arrive est le moment idéal pour laisser maturer cette réflexion, trouver les grandes lignes des prochaines pages que l’on souhaite écrire, mettre un point final à ce qui se répète sans cesse, oser exprimer notre singularité et envoyer promener nos croyances et nos conditionnements. Et si on remettait tout cela entre les mains de l’univers, du divin...Et si on faisait confiance !

Dans ma grotte je vais juste ralentir mais surtout je vais écouter.

 La période hivernale n’est pas sans nous rappeler la phase menstruelle qui fait partie depuis des millénaires des phases de nos Lunes.

Cette période est reliée à l'archétype de la femme sage ou de la sorcière. Toutes les deux nous proposant d'entrer dans nos profondeurs. Cet archétype nous montre que nous sommes riches de

nous-mêmes et que les réponses aux questions que nous nous posons sont à l'intérieur de nous.

La femme sage est associée à l'hiver car elle sait s'accorder un temps de repos durant ces lunes, comme la terre se régénère en hiver. Avec elle, nous sommes connectés à notre intuition, réceptrice à l'invisible.

L’hiver est donc une saison de connexion profonde à l’invisible et nos sphères les plus profondes. Remettons-lui nos demandes enfuies cet automne dans nos terres fertiles intérieures. Écoutons, oui écoutons nos corps, nos cellules, nos désirs, nos illusions, nos fausses croyances, nos certitudes dans le seul but d'être en phase avec les graines qui vont germer au printemps prochain et nous sentir alors plus ancrés et moins secoués par les énergies extérieures. Car ne sommes-nous pas les créateurs de notre environnement extérieur…?

12/2023